Livraison gratuite à partir de 50€* (France métropolitaine).

Bienvenue sur ooprint.fr, votre imprimeur en ligne

0,00 €
Promo : 5€ de remise sur cartes de visite + tampons encreurs avec le code COMBO5 !

Histoire des flyers

L’univers de la publicité a fortement évolué depuis ses premières traces qui remontent à l’Antiquité jusqu’à l’ère du digital que nous connaissons aujourd’hui. On retrouve les origines de la publicité vers l’an 1000 avant Jésus-Christ sur des fresques annonciatrices des combats de gladiateurs à venir. L’évolution de la publicité s’est poursuivie au Moyen Âge avant de connaître un tournant majeur au XVème siècle, époque de l’invention de l’imprimerie par Gutenberg.

L’inventeur allemand développe un procédé révolutionnaire au milieu du XVème siècle en utilisant une presse à bras qui reproduit des caractères mobiles en métal, imbibés d’encre, sur du papier. L’imprimerie voit le jour et le premier ouvrage édité grâce à cette méthode est créé en 1454, il s’agit de la Bible de Gutenberg, également appelée “bible à 42 lignes”. Le succès est immédiat, la technique se répand pour l’impression de nombreux livres et se voit déclinée pour la création de petites affiches en papier, qui se retrouvent généralement distribuées à la main ou collées sur les murs, à des fins informatives ou publicitaires. C’est ainsi que le flyer est né.

L’origine des flyers en France

Des prémices de publicité sur papier à vocation purement commerciale ont éclos dans d’autres pays avant l’apparition en France. Notamment en Angleterre, où l’impression d’une publicité pour un dentifrice en 1660, dans The London Gazette, marque le début des messages commerciaux au sein de la presse papier. Mais revenons plus précisément à l’histoire des flyers. C’est dans les années 1670-1680, sous l’Ancien Régime, que ces supports papiers vont commencer à prendre une place de plus en plus importante dans le quotidien des français. À l’origine à vocation informative, ces imprimés prennent plutôt la forme de catalogue ou de gros prospectus de plusieurs pages (au minimum 10 pages). L’objectif est donc de diffuser les nouvelles du pays au plus grand nombre, le flyer d’origine remplissant alors un rôle de journal d’informations. On retrouve cependant des traces dès cette époque du flyer, ou tract, dans sa forme telle qu’on la connaît aujourd’hui. Une feuille d’écrits imprimés qui était destinée à être affichée publiquement sur des murs. Ces imprimés portaient le nom de placards, servant d’annonces des décisions du pouvoir ou de pamphlets ouverts pour calomnier, et représentent les ancêtres directs des affiches, mais également les inspirations du format des flyers.

La démocratisation des flyers dans certains milieux

Au XIXème siècle, la consommation explose entre l'apparition des grands magasins et les distances qui se réduisent pour les populations grâce au développement du réseau de chemin de fer. La publicité devient un enjeu primordial et le support papier reste à cette époque le média privilégié pour atteindre les consommateurs. Les affiches et flyers règnent en maître incontesté dans l’univers publicitaire avant de devoir céder une partie de l’espace publique avec l’émergence de la radio et de la télévision lors du XXème siècle. Pour survivre, le flyer se réinvente et devient une véritable source d’expression artistique avec des visuels toujours plus créatifs pour continuer à capter l’attention des consommateurs noyés dans un flux de publicités et d’informations en constante expansion.

Cet âge d’or du flyer comme moyen privilégié de communication pour l’ensemble des domaines d’activité s’est estompé mais a laissé place à des mœurs toujours bien présentes dans plusieurs milieux. On pense notamment au célèbre tract politique, toujours très prisé pour une distribution sur les marchés, ou plus généralement les zones de fréquentation, les périodes précédant un scrutin. Mais aussi au flyer pour événement, que l’on retrouve dans le milieu associatif, les grands moments de la vie d’un commerce et bien sûr l’incontournable monde de la nuit. Le flyer soirée envahit les rues avec l’essor de la musique électronique à la fin des années 1980 qui se traduit par de nombreux événements dans les boîtes de nuit, des concerts, des festivals de DJ et la mode florissante de la rave-party. Distribué à proximité du lieu des festivités ou dans les zones de passage de sa cible, le flyer remplit à merveille son rôle de support de communication jusqu’à devenir une petite œuvre artistique. En effet, ses concepteurs rivalisent d’imagination pour créer des visuels toujours plus esthétiques et colorés pour susciter l’envie des amateurs d’amusement. L’information écrite reste épurée, généralement la date et le lieu de la soirée, et c’est pourquoi le format du flyer A6, façon carte postale, est devenu l’un des standards de ce milieu.
Mais le secteur le plus impacté par l’utilisation du flyer demeure celui du commerce. Également appelé tract publicitaire, ce dernier constitue un moyen de communication encore très répandu auprès des artisans, commerçants, TPE et PME en raison de ses nombreux avantages. Faible coût de production, facilité de distribution, cible marketing aisément atteinte et fort impact géolocalisé font du flyer un must-have pour de multiples professionnels. Certains secteurs font de ce support papier un essentiel de leur communication, à l’image des métiers suivants :

  • Agence immobilière
  • Coiffeur
  • Restaurateur
  • Coach sportif
  • Photographe
  • ...et tous ceux qui souhaitent donner de la visibilité à leurs entreprise !

Les flyers de nos jours

Désormais inondé par l’avènement du digital, l’environnement publicitaire n’oublie pas pour autant les méthodes historiques de communication. Comme toujours, le flyer a su tirer son épingle du jeu et intègre à part entière des stratégies marketing 360° à travers des opérations de street-marketing. Ce biai de distribution favorise un contact visuel et un échange, matérialise une entreprise ou un produit, donne de la vie et de la consistance à une campagne de publicité web, en quelques mots rassure sur une activité dans une société régie par le dématérialisé et permet de concrétiser le travail réalisé sur les canaux digitaux en validant un sentiment de confiance. Pour compléter son efficacité, rien de mieux que d’habiller les distributeurs des flyers à l’image de l’entreprise avec des vêtements floqués d’un logo, ou encore d'agrémenter le point de distribution d’une bâche publicitaire. De plus, le flyer peut être directement lié à la stratégie digitale en intégrant un QR Code lors de sa conception pour mener vers un site Internet ou des pages de réseaux sociaux.

À l’heure où les questions écologiques deviennent de plus en plus prépondérantes, le flyer se retrouve souvent pointé du doigt. Et pourtant, les méthodes de production et de distribution autour de ce support papier ont évolué sur bien des aspects. En effet, comme explicité dans notre guide sur le flyer écologique, l’impact environnemental de la production de papier n’a cessé de se réduire au fil des années grâce à plusieurs avancées techniques. De plus, l’utilisation du numérique demeure une forte source de consommation énergétique qui n’en fait pas une alternative 100% fiable au niveau écologique.
La législation récente du Code de l’environnement apporte, en complément, un cadre supplémentaire à la distribution et la sensibilisation autour du flyer :

  • Laisser un flyer sur le pare-brise d’une voiture est désormais punissable d’une amende.
  • Distribuer un flyer dans une boîte aux lettres sur laquelle est placé un autocollant Stop Pub peut également faire l’objet d’une amende.
  • Les flyers jetés sur la voie publique dans un rayon de 30 mètres autour du point de distribution doivent être ramassés par le distributeur.
  • La mention « Ne pas jeter sur la voie publique » doit apparaître sur le flyer.
  • Le logo Triman doit être affiché pour montrer qu’il s’agit d’un produit recyclable.

Contrairement aux idées reçues, le flyer s’inscrit dans les problématiques actuelles en devenant un symbole de l’action d’une entreprise pour l’environnement à travers une communication écoresponsable.