Livraison gratuite à partir de 50€* (France métropolitaine).

Bienvenue sur ooprint.fr, votre imprimeur en ligne

0,00 €

L’histoire des tampons

L’histoire des tampons

L’histoire du tampon est intimement corrélée à l’histoire de l’écriture elle-même, puisque l’homme à découvert très vite qu’il était fort pratique de disposer d’un système de marquage automatique, plus rapide à utiliser qu’une inscription manuscrite. Certains historiens parlent d’usage de tampons dès 8000 ans avant notre ère, à cause des systèmes de marquages qui étaient utilisés pour le bétail. Le but de ces marquages était de désigner le propriétaire du bétail et de laisser une trace de sa possession. A cette époque, la symbolique utilisée sur ces “tampons” importait peu, puisque les symboles devaient simplement être connus par les habitants locaux, permettant ainsi de limiter les problèmes juridiques liés au commerce ou au vol de bétail.

Par la suite, les premiers tampons (qui ne seront toujours pas encreurs) vont apparaître en mésopotamie environ 4000 ans avant notre ère. Il existe de nombreuses preuves archéologiques de leur utilisation intensive, notamment grâce à la grande quantité de poteries que nous avons pu retrouver de cette époque.

L’invention du tampon encreur

Le tampon encreur tel que nous le connaissons aujourd’hui va encore devoir attendre quelques siècles avant d’être utilisé en de nombreux endroits du globe. Le cheminement du tampon va emprunter plusieurs forme :

  • Les systèmes de marquage destinés à s’imprimer dans la terre cuite ou dans l’argile vont devenir des outils commerciaux permettant de définir l’origine ou la propriété des marchandises en jarre qui circule à bord des bateaux de commerce.
  • Les systèmes de propriétés utilisant des sceaux (comme les systèmes de cylindre-rouleau) permettant de sceller un contenant tout en faisant du scellé un marquage de propriété.
  • Le développement des sceaux de cire, qui sont à leur manière proche des tampons modernes.

Avec le développement du commerce et l’intensification des échanges, le besoin d’un système uniformisé et pérenne d’identification des marchandises et des documents va devenir plus important. Des arrêtés royaux en France vont définir le format et le marquage standard à utiliser, en créant en 1749 la marque au tampon “timbre d’origine”, qui va devenir la norme dans tous les bureaux de postes.A l’époque il s’agit encore d’un tampon en bois que l’on grave à la main avant de l’enduire d’encre pour pouvoir l’apposer sur les documents.

La révolution du caoutchouc : des tampons encreurs personnalisables

Des premiers tests datant du XIXème siècle visaient déjà à créer des tampons encreurs en faisant usage du caoutchouc, matière fort pratique pour créer un marquage facilement et qui réagissait bien à l’encre. Cependant les utilisateurs étaient confrontés à un souci récurrent sur ce type de tampons encreurs : le caoutchouc se déformait trop à l’impact, ce qui rendait les inscriptions illisibles.

Heureusement Charles Goodyear va découvrir le procédé qu’on appelle la vulcanisation du caoutchouc en 1839. Grâce à cette technique de fabrication, les éléments en caoutchouc gardent leur souplesse tout en conservant leur forme quelque soit les pressions exercées sur la forme. Il s’agit de l’avancée technologique la plus importante dans l'histoire des tampons encreurs. Grâce à cette dernière il devient possible de fabriquer facilement les éléments de marquage et de leur assurer une durabilité inégalée.

Les tampons encreurs sous leur forme actuelle sont enfin créés et utilisés pour des usages commerciaux et administratifs. Cependant il reste encore une étape pour arriver à la forme des tampons tels que nous la connaissons aujourd’hui.

Le tampon automatique : une invention des années 70

La dernière étape de l’évolution des tampons encreurs, qui va déboucher sur ce qu’on appelle le tampon automatique est le fruit d’une innovation allemande de 1976. La marque Trodat, leader des fabricants de tampons pour les usages modernes, invente le tampon à cartouche d’encre, qui permet de se passer d’un encrier séparé.

En évitant d’avoir à tamponner d’abord l’encre puis le document, le tampon automatique permet de gagner beaucoup de temps lorsque le volume de documents à tamponner est très important. Certains ajustements auront encore lieu par la suite pour améliorer la qualité du produit et sa durabilité (par exemple en s’assurant que l’encre présente dans la cartouche ne sèche pas ou fil du temps), mais la forme définitive du tampon encreur d’entreprise tel que nous le connaissons aujourd’hui est arrêtée, ainsi que son utilisation.

Petit à petit, le grand public va lui-même s’emparer des tampons pour en faire un accessoire de loisirs créatifs. Les originalités dans les marquages ou les couleurs vont se multiplier et faire du tampon encreur un élément emblématique du monde de la papeterie, pour les particuliers comme pour les sociétés.